Rally Monte Carlo
C'est parti pour cette 84 éme édition du rallye Monte Carlo, organisé par l' Automobile Club de Monaco. Première épreuve comptant pour le championnat du monde des rallyes WRC. Il se déroule sur un parcours de 1500 km divisé en quatre journées et 16 épreuves spéciales ( 377,6 km chronométrés ). Cette année , 88 voitures seront au départ.
Comme il est très difficile sur un rallye de couvrir l'intégralité des épreuves spéciales ( ES ), il faut faire des choix qui sont le plus souvent géographiques que stratégiques. Le rallye Monte Carlo se déroule du mercredi au dimanche, la première journée étant consacrée aux vérifications techniques ( le matin ) et à la séance de mise au point , aussi appelé " shakedown " ( l'après-midi ). A partir du jeudi se dérouleront 16 ES jusqu'au dimanche.
Je décide donc de couvrir le parc d'assistance situé dans la ville de GAP ainsi que le " shakedown " qui se déroule non loin pour cette première journée du mercredi.
Le jeudi, le vrai début du rallye, tous les concurrents ont ralliés la Principauté de MONACO pour la cérémonie officielle du départ et disputer deux épreuves spéciales qui se feront de nuit , tout en remontant vers le parc d'assistance de GAP. Ces ES se déroulent trop loin de ma base, en l'occurrence la petite station de ski de St Jean Montclar ( 40km de GAP ). Par chance, en regardant de plus près la carte du rallye, je m'aperçois que je suis juste sur la liaison qui mènent les concurrents à GAP et qui plus est , ils viendront sur le parking de la station pour se ravitailler en carburant pour relier le parc d'assistance dans la nuit.
Vendredi, je jette mon dévolu sur les ES 5 et ES 8 se déroulant entre le village Les Costes et Chaillol. Un passage le matin , un autre dans l'après midi.
Samedi, C'est la spéciale St Leger les Mélèzes - La Batie Neuve qui m'intéresse avec notamment le passage dans la forêt du Sapet où la route n'est jamais déneigée durant l'hiver. Disputée aussi deux fois, ES 10 et ES 12.
Le dimanche, les concurrents reviennent dans l'arrière pays monégasque pour y disputer les 3 dernières épreuves spéciales du rallye et finir avec la cérémonie du podium à MONACO et moi , de rentrer à la maison après ces quatres jours intenses.
A l'occasion de cette 84 éme édition , hormis la nouvelle Hyundai i20 WRC très attendue, deux pilotes français étaient sous les feux des projecteurs. Sébastien OGIER, tenant du titre et triple champion du monde, qui sera une nouvelle fois le grand favori avec sa Volkswagen Polo R WRC. Eric CAMILLI, qui effectuera ses grands débuts dans la catégorie reine au volant de la Ford Fiesta WRC de M-Sport. L'équipe Citroen Racing ayant décidé de ne pas s'inscrire en championnat du monde cette année, a mandaté la structure PH-Sport pour la représenter sur dix manches avec deux DS3 WRC et Kris MEEKE comme pilote titulaire.
Comme il est très difficile sur un rallye de couvrir l'intégralité des épreuves spéciales ( ES ), il faut faire des choix qui sont le plus souvent géographiques que stratégiques. Le rallye Monte Carlo se déroule du mercredi au dimanche, la première journée étant consacrée aux vérifications techniques ( le matin ) et à la séance de mise au point , aussi appelé " shakedown " ( l'après-midi ). A partir du jeudi se dérouleront 16 ES jusqu'au dimanche.
Je décide donc de couvrir le parc d'assistance situé dans la ville de GAP ainsi que le " shakedown " qui se déroule non loin pour cette première journée du mercredi.
Le jeudi, le vrai début du rallye, tous les concurrents ont ralliés la Principauté de MONACO pour la cérémonie officielle du départ et disputer deux épreuves spéciales qui se feront de nuit , tout en remontant vers le parc d'assistance de GAP. Ces ES se déroulent trop loin de ma base, en l'occurrence la petite station de ski de St Jean Montclar ( 40km de GAP ). Par chance, en regardant de plus près la carte du rallye, je m'aperçois que je suis juste sur la liaison qui mènent les concurrents à GAP et qui plus est , ils viendront sur le parking de la station pour se ravitailler en carburant pour relier le parc d'assistance dans la nuit.
Vendredi, je jette mon dévolu sur les ES 5 et ES 8 se déroulant entre le village Les Costes et Chaillol. Un passage le matin , un autre dans l'après midi.
Samedi, C'est la spéciale St Leger les Mélèzes - La Batie Neuve qui m'intéresse avec notamment le passage dans la forêt du Sapet où la route n'est jamais déneigée durant l'hiver. Disputée aussi deux fois, ES 10 et ES 12.
Le dimanche, les concurrents reviennent dans l'arrière pays monégasque pour y disputer les 3 dernières épreuves spéciales du rallye et finir avec la cérémonie du podium à MONACO et moi , de rentrer à la maison après ces quatres jours intenses.
A l'occasion de cette 84 éme édition , hormis la nouvelle Hyundai i20 WRC très attendue, deux pilotes français étaient sous les feux des projecteurs. Sébastien OGIER, tenant du titre et triple champion du monde, qui sera une nouvelle fois le grand favori avec sa Volkswagen Polo R WRC. Eric CAMILLI, qui effectuera ses grands débuts dans la catégorie reine au volant de la Ford Fiesta WRC de M-Sport. L'équipe Citroen Racing ayant décidé de ne pas s'inscrire en championnat du monde cette année, a mandaté la structure PH-Sport pour la représenter sur dix manches avec deux DS3 WRC et Kris MEEKE comme pilote titulaire.
En ce mercredi ensoleillé les Hautes Alpes et notamment sur GAP, c'est le grand début de la saison WRC. Je consacre ma matinée au parc d'assistance. J'arrive vers 10h et il y a déjà beaucoup de monde qui se presse pour admirer les voitures et voir les mécanos au travail. Peut être aussi l'occasion d'apercevoir quelques pilotes, sait - on jamais ? Le parc d'assistance c'est un peu comme les stands sur un circuit automobile classique.
Trois catégories de voitures prennent part à la compétition:
- WRC : Ce sont les voitures du plus haut niveau. Elles sont équipées de moteur 1.6l turbocompressé et à transmission intégrale ( 4 roues motrices ). Leur puissance ne pouvant dépasser les 320 ch pour un poids de 1200kg.
- WRC2 : C'est la catégorie juste en dessous de la catégorie reine, lancée en 2013. La puissance et les performances sont controlées par des brides à l'admission d'air.
- WRC3 : Catégorie des 2 roues motrices . Moteur 1.6l turbo jusqu'à 2.0l atmosphérique
Trois catégories de voitures prennent part à la compétition:
- WRC : Ce sont les voitures du plus haut niveau. Elles sont équipées de moteur 1.6l turbocompressé et à transmission intégrale ( 4 roues motrices ). Leur puissance ne pouvant dépasser les 320 ch pour un poids de 1200kg.
- WRC2 : C'est la catégorie juste en dessous de la catégorie reine, lancée en 2013. La puissance et les performances sont controlées par des brides à l'admission d'air.
- WRC3 : Catégorie des 2 roues motrices . Moteur 1.6l turbo jusqu'à 2.0l atmosphérique
Les CITROEN DS3 WRC de Stéphane LEFEVRE et Kris MEEKE
La hyundai i20 WRC version 2015 à gauche pilotée par Hayden PADDON et la version 2016 ci- dessus et à droite respectivement pilotées par Dani SORDO et Thierry NEUVILLE.
Vers 14h, après une courte pause déjeuner, je prend la direction du " shakedown " situé à environ cinq kilomètres du parc d'assistance. Je me fais déposer en voiture non loin par un ami et fais le dernier kilomètre à pieds jusqu'au départ. Parcourant un tracé de 3.3 km, cette séance de mise au point est très représentative du parcours dans son ensemble. Un revetement très typé " MonteCarlo "avec une alternance de montées et descentes, de virages en épingles et de lignes droites. Il se déroule de 16h à 20h. J'y suis resté jusqu'à 18h30 car cela devenait très difficile pour faire des photos convenables avec les puissantes rampes de phares à la nuit tombée.
Voici pour vous faire une idée, la carte du tracé de cette séance de mise au point . La flèche noire correspond a l'emplacement que j'occupais pour faire les photos .
Le jeune pilote français Stéphane LEFEVRE sur la CITROEN DS3 WRC.
Thierry NEUVILLE sur la nouvelle Hyundai i20 WRC .
La PEUGEOT "Rally Academy" engageait cette année une 208 T16 avec un pilote espagnol au volant !!!
Le pilote Mads OSTBERG revient chez Ford cette saison .
Tous la même corde !!!!!
Kriss MEEKE qui sera le pilote titulaire chez CITROEN cette année.
Cela fait déjà une heure que je suis à cet endroit et j'ai l'impression de faire tout le temps les même photos. Je décide donc de me déplacer prudemment afin de changer d'angle de vue.
La nuit commence a tomber et je me déplace encore une fois afin de varier mes clichés.
Il fait nuit maintenant, je profite avec beaucoup de chance du flash des autres photographes pour cette photo. Je décide de finir cette journée en m'attardant un peu au départ .
Au soir de cette journée de test, c'est Kris MEEKE qui signe le meilleur temps en 2'072". Sébastien OGIER se classe second en 2'074" et Dani SORDO troisième avec 2'10 ". La route s'est rapidement recouverte de boue et très peu de pilotes amélioreront leurs temps lors du second passage. En WRC2 c'est Elfyn EVANS sur Ford Fiesta R5 qui devance la Skoda Fabia R5 du pilote français Julien MAURIN et la DS3 R5 de Quentin GILBERT.
Jeudi 21 janvier, il fait encore une journée resplandissante . La journée devait s'annoncer plutôt calme, en effet je ne couvre pas de spéciales aujourd'hui hormis le passage au ravitaillement en carburant sur le parcours de liaison qui emmène les concurrents à GAP. Calme !!!! Vite dit !!! Je dois faire un aller-retour express sur MARSEILLE dans le courant de l'après midi pour rapatrier la petite famille suite à des ennuis d'ordre médical. Je suis de retour au studio vers 21h30, le temps d'avaler un sandwich et je repars. Il est 22h15, il fait une température de -10°, je suis gelé et mon matériel aussi. Je me positionne à l'entrée de la station de ski , au col St Jean, de façon a voir les voitures arriver et repartir. En attendant , j'entend au loin, dans la vallée, le crépitement des moteurs qui raisonnent dans la nuit.
22h45, c'est Sébastien OGIER qui déboule , suivi de Jari Matti LATVALA son coéquipier chez Volkswagen. C 'est au tour de Mads OTSBERG de passer. Les voitures arrivent maintenant à intervalles réguliers et se croisent au carrefour.
Jeudi 21 janvier, il fait encore une journée resplandissante . La journée devait s'annoncer plutôt calme, en effet je ne couvre pas de spéciales aujourd'hui hormis le passage au ravitaillement en carburant sur le parcours de liaison qui emmène les concurrents à GAP. Calme !!!! Vite dit !!! Je dois faire un aller-retour express sur MARSEILLE dans le courant de l'après midi pour rapatrier la petite famille suite à des ennuis d'ordre médical. Je suis de retour au studio vers 21h30, le temps d'avaler un sandwich et je repars. Il est 22h15, il fait une température de -10°, je suis gelé et mon matériel aussi. Je me positionne à l'entrée de la station de ski , au col St Jean, de façon a voir les voitures arriver et repartir. En attendant , j'entend au loin, dans la vallée, le crépitement des moteurs qui raisonnent dans la nuit.
22h45, c'est Sébastien OGIER qui déboule , suivi de Jari Matti LATVALA son coéquipier chez Volkswagen. C 'est au tour de Mads OTSBERG de passer. Les voitures arrivent maintenant à intervalles réguliers et se croisent au carrefour.
Sur un parcours de liaison, tous les pilotes empruntent le réseau routier classique. Ils sont donc tenus de respecter le code de la route comme vous et moi. si je vous dis que ce n'est pas ce que j'ai vu ce soir là, vous me croyez ??
Il est plus de minuit, j'ai vraiment trop froid et mes photos ne sont pas extraordinaires, je rentre au studio car demain faudra se lever tôt pour rejoindre la spéciale.
Bilan de cette première journée de course, c'est contre toute attente , Kris MEEKE avec sa DS3 WRC qui est en tête du rallye. Sébastien OGIER suit à 7" et Andréas MIKKELSEN se classe troisième avec sa VW Polo R WRC.
Vendredi 22 janvier, le réveil sonne à 5h du matin, oui je sais c'est très tôt, mais les routes ferment trois heures avant le départ de la première voiture, et j'ai 80 km à faire pour rejoindre la spéciale que j'ai choisi aujourd'hui. Ce sont les ES 5 et ES 8, se déroulant entre le village Les Costes et Chaillol sur un parcours de 17,8 km. Sa caractéristique principale est d' être en permanence au dessus des 1000m d'altitude avec un final à 1500m à Chaillol. Avec un départ très rapide, la route devient par la suite plus étroite et bosselée. Asphalte sec, neige et glace attendent les concurrent dans cette épreuve chronométrée.
Les grosses flèches bleues sur la carte ci dessous représentent les endroits ou j'étais pour faire les photos.
Bilan de cette première journée de course, c'est contre toute attente , Kris MEEKE avec sa DS3 WRC qui est en tête du rallye. Sébastien OGIER suit à 7" et Andréas MIKKELSEN se classe troisième avec sa VW Polo R WRC.
Vendredi 22 janvier, le réveil sonne à 5h du matin, oui je sais c'est très tôt, mais les routes ferment trois heures avant le départ de la première voiture, et j'ai 80 km à faire pour rejoindre la spéciale que j'ai choisi aujourd'hui. Ce sont les ES 5 et ES 8, se déroulant entre le village Les Costes et Chaillol sur un parcours de 17,8 km. Sa caractéristique principale est d' être en permanence au dessus des 1000m d'altitude avec un final à 1500m à Chaillol. Avec un départ très rapide, la route devient par la suite plus étroite et bosselée. Asphalte sec, neige et glace attendent les concurrent dans cette épreuve chronométrée.
Les grosses flèches bleues sur la carte ci dessous représentent les endroits ou j'étais pour faire les photos.
Il est 8h30 lorsque j'arrive sur la spéciale, je stationne dans le village de La Motte-en-Champsaur et poursuis à pieds pour trouver un bon "spot" pour le passage matinal ( ES 5 ). Il y a beaucoup de monde sur le bord des routes, les commissaires chargés de la sécurité sont sur les dents. Le beau temps est toujours de la partie depuis le début du rallye même s'il ne fait que -1°.
Ca se précise, l'hélicoptère de la sécurité remonte lentement la spéciale et suivent les ouvreurs du rallye . Et pas n'importe qui !! Jean RAGNOTTI ( vainqueur du Monte Carlo en 1981 ) pilote la voiture VIP et Bruno SABY ( vainqueur du Monte Carlo en 1988 ) au volant de la voiture "0". Les " VIEUX" ont encore de beaux restes et c'est rien de le dire !!!
Ca se précise, l'hélicoptère de la sécurité remonte lentement la spéciale et suivent les ouvreurs du rallye . Et pas n'importe qui !! Jean RAGNOTTI ( vainqueur du Monte Carlo en 1981 ) pilote la voiture VIP et Bruno SABY ( vainqueur du Monte Carlo en 1988 ) au volant de la voiture "0". Les " VIEUX" ont encore de beaux restes et c'est rien de le dire !!!
C'est Sébastien OGIER qui signe le temps " scratch" et du même coup repasse devant Kris MEEKE pour une petite seconde et demi dans cette ES matinale . Il faut dire qu'il est dans son jardin le triple champion du monde, car natif du Champsaur, et il le montre à ses adversaires.
Au bout de deux bonnes heures, toutes les voitures encore en courses sont passées. Il est temps de retourner à la voiture pour la pause sandwichs et reprendre des forces pour le second passage (ES 8).
Je choisi de me placer à environ 1km avant le village de La Motte en Champsaur, à la sortie d'une courbe rapide avec un effet contre jour que je trouve pas trop mal. Il est 16h15 lorsque la première voiture arrive mais sachant que j'ai deux heures de route pour rentrer, je décide de ne pas rester jusqu'à la fin. Demain sera encore une très longue journée.
Je choisi de me placer à environ 1km avant le village de La Motte en Champsaur, à la sortie d'une courbe rapide avec un effet contre jour que je trouve pas trop mal. Il est 16h15 lorsque la première voiture arrive mais sachant que j'ai deux heures de route pour rentrer, je décide de ne pas rester jusqu'à la fin. Demain sera encore une très longue journée.
Sébastien OGIER à l'attaque dans "son jardin "
Tout en rejoignant mon véhicule, j'en profite pour faire encore quelques photos .
Sébastien OGIER et Kris MEEKE ont joué au jeu du chat et la souris tout au long de ce second jour de course. Mais c'est le français qui pointe en tête du classement avec seulement 9" d'avance sur son rival. Notons déjà des abandons majeurs comme Robert KUBICA et Eric CAMILLI partis à la faute respectivement dans l'ES3 et l'ES6. Coté WRC2 c'est Elfyn EVANS qui mène la danse devant Quentin GILBERT.
Samedi 23 janvier, c'est LA grosse journée du rallye avec pas moins de 170 km chronométrés répartis en cinq spéciales. J'opte pour l'ES inédite de ce Monte Carlo, St Leger les Mélèzes - La Batie Neuve. Un parcours de 17,1 km. Je sais qu'il va y avoir énormément de monde, un ami photographe ( JM Farina ), m'informe que la route sera finalement fermée la veille pour éviter tous stationnement anarchique sur le bord de la route. Ce n'est pas une bonne nouvelle...... pour mes jambes. Il va falloir beaucoup marcher. Il est 7h30 quand j'arrive à la Batie Neuve, les gendarmes font barrage . Une fois la voiture garée, c'est parti pour 1h30 de marche, environ 5km pour rejoindre la forêt du Sapet ( flèche bleue ES10 sur la carte )ou comme je vous le disais en introduction , la route n'est pas déneigée. Beau spectacle en perspective.
Belle surprise en ce début de spéciale, la Patrouille de France rend hommage à Sébastien OGIER en effectuant un passage au dessus de lui.
Jean RAGNOTTI et Bruno SABY assurent toujours . ( photos ci-dessous )
Thierry NEUVILLE
Le pilote norvégien , Andréas MIKKELSEN, très à l'aise sur la neige et la glace.
Stéphane LEFEVRE , dans le rythme pour son premier rallye au volant d'une WRC
Elfyn EVANS gère son avance dans le classement WRC2
Bryan BOUFFIER, vainqueur en 2011, a dû abandonner
Dani SORDO se débat avec sa nouvelle Hyundai i20 WRC
Andréas MIKKELSEN sur la VW Polo R WRC signe le meilleur temps de cette spéciale. Sébastien OGIER fait second et LATVALA est troisième. Un joli triplé de l'équipe Volkswagen .
Pour le passage de l'après midi (ES 12), je suis contraint et forcé de faire demi tour et redescendre à la voiture. En effet dans l 'euphorie et la précipitation du matin, j'ai oublié d'emporter à manger mais surtout à boire. Heureusement j'ai pu me désaltérer avec de la neige fraiche. Je met beaucoup moins de temps pour redescendre en coupant à travers les champs enneigés plutôt que par la route . Du coup , avec tout ce monde je n'ai guère de choix pour les emplacements. Un virage à 90° fera l'affaire, que certains concurrents prendront au frein à main. Aïe !!! Les gendarmes ne tardent pas a venir me trouver jugeant mon placement dangereux. Je négocie gentillement avec eux pour rester faisant miroiter mon matériel photo et prétextant un reportage. Ca fonctionne, je reste où je suis . Bien évidemment pas de neige ici, mais quelques beaux dérapage quand même sur sol sec.
Sébastien OGIER poursuit sa marche en avant
Kris MEEKE est loin de se douter que 200m plus loin il va casser sa boite de vitesse en tapant une très grosse pierre. Il abandonnera le rallye.
Mads OTSBERG terminera au pied du podium final
Damien OBERTI, pilote régional a démontré beaucoup de talent au volant de sa Peugeot 207 S2000
Le rallye Monte Carlo s'est joué en parti dans cette épreuve spéciale où le duel entre Sébastien OGIER et Kris MEEKE a pris fin avec l'abandons de ce dernier sur casse mécanique. Le pilote britannique est très déçu. Le chemin de la victoire finale s'ouvre pour Sébastien OGIER même s'il reste encore un jour de course.
Le pilote belge , Thierry NEUVILLE s'adjuge le meilleurs temps au volant de la Hyundai i20 WRC version 2016. Les Hyundai que l'on avait peu vu sur le devant de la scène depuis le début du rallyes, enclin à des problèmes de comportement. Hayden PADDON et Dani SORDO complètent le podium de l' ES 12 , signant là un triplé Hyundai pour le coup.
On apprendra plus tard que le pilote finlandais , Jari Matti LATVALA à heurté un spectateur sans le blésser et a dû abandonner dans la spéciale précédente. Il écopera d'une amende de 5000 euros pour ne pas s'être arreté et s'enquérir de l'état de santé du spectateur renversé.
Le dimanche sera une pure formalité pour le champion du monde en titre qui signe là sa troisième victoire de rang sur le Monte Carlo. Andréas MIKKELSEN termine second à 2' et Thierry NEUVILLE est troisième à plus de 3'.
Elfyn EVANS remporte le rallye dans la catégorie WRC2 avec une Ford fiesta R5 et Christian VEIBY quant à lui remporte la catégorie WRC3 sur une Citroën DS3 R3.
Ce rallye Monte Carlo s'est déroulé sous un soleil radieux durant toute la semaine.
Voilà, c'était mon premier reportage pour LFautopassion et j'espère que vous avez passé un bon moment en le lisant.